Notoriété dans la communication BtoC

– La notoriété spontanée représentant le nombre d’individus capables de citer spontanément le nom du produit, de la marque ou de la personne. La première marque citée correspond à une notoriété spontanée de premier ordre, appelée “Top of Mind”;

– La notoriété assistée exprimant le nombre d’individus désignant le nom du produit, de la marque ou de la personne, selon une liste de noms qui leur est soumise;

– La notoriété avérée correspondant au nombre d’individus capables de citer certaines caractéristiques de la marque, du produit ou de la personne, prouvant leur identification.

Ces deux notions proches sont corrélées : la notoriété dépend de l’image de l’entreprise en question. Avant d’atteindre un certain degré de notoriété, il faut donc d’abord construire une image de marque.

C’est ce que l’on appelle la “démarche marketing branding”. Celle-ci comprend le nom de l’entreprise, son logo, sa charte graphique (couleurs et polices de caractères). C’est le socle que toute entreprise, quel que soit son secteur d’activité ou le marché sur lequel elle opère, doit posséder. Ces éléments ne sont pas choisis au hasard, un véritable processus de réflexion créative est nécessaire car cela va directement toucher votre cible potentielle, vos prospects et vos clients et impacter l’image que vous renvoyez.

Cette réflexion touche plusieurs domaines, notamment : l’esthétique et les contraintes imposées par les supports de diffusion ainsi que la psychologie du consommateur. Le but est que votre marque s’imprègne d’un souvenir, idéalement positif et différenciant afin que l’on se souvienne de vous, mieux encore, que l’on s’identifie à elle.

Produire un bien ou offrir un service de qualité, c’est bien; le faire connaître à son public cible, c’est plutôt intéressant dans le but d’augmenter son chiffre d’affaires. L’avantage d’avoir une forte notoriété est de pouvoir générer facilement du lead et donc à terme du chiffre d’affaires : les futurs clients sont plus enclins à vous rencontrer ou à acheter votre produit et ont moins d’appréhension car ils ont en quelque sorte confiance en vous et en vos compétences.

Il est essentiel de garder à l’esprit que la sensibilisation est un processus qui s’inscrit dans le temps et qui se fait par étapes. Il faut adopter une stratégie de communication précise et définie en amont. Il n’y a pas de stratégie valable et efficace pour toute entreprise, elle doit être construite en fonction de : votre environnement ; qui êtes-vous ; ce que vous faites ; du message à diffuser ; des moyens financiers dont vous disposez.

Le processus préalable à la définition d’une stratégie de marketing et de communication consiste en des études de marché, de la concurrence, des tendances actuelles afin de bien se positionner sur le marché et d’anticiper les tendances qui feront la différence auprès de votre cible.

Qui dit développer sa notoriété dit diffuser son image, son message auprès de la bonne cible. Nous empruntons souvent la phrase de Brian Koslow : ” Le meilleur média est le bouche à oreille. ” (BAO en termes de marketing)

C’est vrai, mais dans une certaine mesure. Le bouche à oreille est un vecteur de communication efficace car il génère un engagement fort du fait de la personne qui porte le message : c’est souvent un ami, un proche en qui on a confiance. Cependant, ce canal de communication est difficile à contrôler pour l’entreprise. Il est également difficile à mesurer. L’entreprise cherche à contrôler son image et le message qu’elle veut envoyer.

On peut se tourner vers les médias dits “traditionnels” tels que l’affichage, la presse, la télévision, le cinéma ou la radio, mais ceux-ci représentent un coût financier important et une diffusion définie dans le temps. Leur utilisation n’est pas toujours pertinente. Ils sont le plus souvent adaptés à des entreprises de type B to C disposant de moyens importants.

On peut également se tourner vers la communication dite “hors média” comme les opérations de promotion dans la rue “street-marketing”.